Cette
rubrique contient quelques conseils de bon sens, qui en aucun cas ne
peuvent me rendre responsable des décisions que vous prendrez.
Consultez impérativement votre médecin traitant pour qu’il vous donne
des informations et conseils de professionnel spécifiquement appropriés pour les zones où nous irons.
Eau de boisson :
vous pourrez demander qu’on fasse un stock d’eau minérale en
ville. Cela dit, en cas de besoin nous aurons des filtres, dont des
filtres de poches calibrés au ¼ de micron : ils nous permettent de boire
instantanément n’importe quelle eau avec un risque extrêmement limité
(seuls les ultra virus [et les polluants chimiques] ne sont pas arrêtés). Pour les destinations où
nous pouvons avoir de longues marches à faire, vous pouvez aussi emporter des pastilles (HYDROCLONAZONEND, MICROPURND) si vous voulez une
purification chimique en plus.
Vaccinations :
la plupart des médecins vous conseilleront une couverture vaccinale
large. Certains pays exigent une vaccination contre certaines maladies.
Ces obligations sont indiquées dans les fiches de chaque destination.
Cependant des modifications peuvent intervenir après la dernière mise à
jour de ce site. Consulter les sites officiels, nationaux et internationaux, est du ressort de
votre responsabilité et de celle de votre médecin. La logique suggère
d’être également à jour au minimum de vos vaccins contre le tétanos, la
polio, la diphtérie, les hépatites A et B, la méningococcie en saison sèche…
Paludisme :
Le descriptif de chaque voyage indique si nous sommes susceptibles de
traverser et/ou de séjourner dans une zone connue comme impaludée. En
brousse, le risque de piqûres de moustiques infestés est généralement
plus faible, mais n’est cependant pas écarté. Les anophèles (moustiques
vecteurs du paludisme en Afrique) sont actifs essentiellement en débuts
et fins de nuits. Aussi,
si nous allons en zone infestée, il est très fortement conseillé
d’avoir recours à une chimio prophylaxie antipaludéenne au moyen d’une
molécule adaptée à votre organisme et aux connaissances des résistance
des Plasmodiums locaux. Votre médecin vous aidera à choisir parmi les médicaments actuellement autorisés.
N’oubliez
pas que certains produits, comme le LARIAMND par exemple, sont
particulièrement efficaces mais aussi réputés pour leurs effets
secondaires : insomnies, hallucinations, changements d’humeur et de
personnalité … de quoi gâcher tout votre séjour … ainsi que celui de
ceux qui vous accompagnent.
N’oubliez
pas non plus qu’aucune chimio prophylaxie n’est efficace à 100% et
qu’il est essentiel d’éviter de se faire piquer. Les répulsifs efficaces et des
vêtements adaptés, notamment aux heures à risque, sont très importants.
Encore
une fois, ces considérations sur la santé n’engagent pas ma
responsabilité.
Seul votre médecin traitant, après éventuelle
consultation des sites faisant référence en la matière (OMS, FAO,
Pasteur, Affaires Étrangères …) pourra vous proposer des solutions rationnelles et adaptées à votre cas.
N'OUBLIEZ EN AUCUN CAS QUE :
Même si vous avez suivi une chimioprophylaxie
adaptée et appliqué toutes les mesures préconisées, toute fièvre au retour d’un
voyage en zone tropicale doit être considérée a priori comme un accès de
paludisme jusqu'à preuve formelle du contraire, et IMPOSE de consulter en urgence un médecin.
Tout personne présentant une forte fatigue, de la fièvre, un
syndrome grippal, une jaunisse, des troubles nerveux, ou même
quelque symptôme inhabituel (le paludisme peut prendre des formes
extrêmement variées), en zone impaludée ou dans les 2 mois qui
suivent un séjour dans une telle zone, DOIT impérativement faire
l'objet d'une recherche de paludisme (NFS, goutte épaisse)
(thrombocytopénie => vigilance maximale). En cas de résultat
négatif, ces test doivent impérativement être refaits, si
possibles par des médecins et/ou laborantins spécialisés.
Ceci est valable pendant le séjour (et en Afrique beaucoup de
médecins ne pensent pas au paludisme) ainsi que dans les 2 mois qui
suivent votre retour en France (et en Europe très rares sont les
médecins qui connaissent les maladies tropicales). La famille et
les proches doivent être avertis de ce risque et savoir qu'en cas
de maladie au retour de zone impaludée ils doivent exiger des
médecins une recherche de paludisme : quelques Plasmodium peuvent
subsister et profiter d'une fatigue pour pulluler, aucun médecin
n'y pensera en France.
Personnellement, en cas de symptôme compatible, avec diagnostic négatif, je
traite, ça a moins de conséquences toxiques qu'un traitement
retardé ou non fait.
Si vous avez quelque autre question à poser, surtout n’hésitez pas à me contacter.
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